Gold Hydrogen, basée à Brisbane (Australie), confirme que le niveau d’hydrogène blanc de son puits expérimental Ramsès 1 dépasse très largement les prévisions les plus optimistes. Avec des concentrations de H2 de 73,3 %, mais aussi la présence d’hélium (gaz très rare et recherché), Ramsès 1 offre des possibilités d’exploitation commerciale quasi immédiates, car très rapidement rentables.
« C’est incroyable. C’est incroyablement excitant que nous ayons reproduit les résultats d’il y a cent ans [en 1931 un forage pétrolier infructueux avait relevé des niveaux similaires] à 240 mètres. Avec la découverte supplémentaire d’hélium, qui pourrait ajouter une valeur supplémentaire significative au projet, nous considérons ces résultats comme étant meilleurs que prévu ». Neil McDonald, directeur général de Gold Hydrogen, ne peut cacher son excitation ! Le vieux puits qu’il a décidé de prospecter tient toutes ses promesses : si après un siècle, l’hydrogène est toujours présent c’est donc que le sous-sol contient bien « un système à hydrogène actif ».
Dépassant la profondeur atteinte en 1931, Gold Hydrogen a aussi effectué des prélèvements complémentaires à 892 mètres et 1 005 mètres. Deux éléments majeurs en sont ressortis.
D’abord la confirmation d’un sous-sol particulièrement propice à la production d’hydrogène blanc : à 1 005 mètres existent « des systèmes de fractures connectés largement répandus au sein des formations cibles », qui sont « essentiels à la migration de l’hydrogène de la source plus profonde vers des zones peu profondes à partir desquelles il peut être extrait ».
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