Selon l’alliance Hydrogen In Aviation, qui comprend notamment Airbus, Easyjet, Rolls -Royce et d’autres partenaires, les SAF ne sont qu’une phase transitoire. Et l’hydrogène jouera un rôle important, en débutant par des vols courts.
Créée en septembre 2023, outre-Manche, la HIA regroupe divers acteurs comme Airbus, easyJet, GKN Aerospace, Ørsted, Rolls-Royce, ZeroAvia, ainsi que l’aéroport de Bristol. Elle vient d’ailleurs de publier un récent rapport d’activité qui propose une feuille de route aux autorités britanniques. L’alliance HIA a aussi exprimé ses vues sur le développement de l’hydrogène dans un article publié par le site de l’Institution Of Mechanical Engineers, une organisation qui regroupe 114 000 membres dans 140 pays.
Dans ce papier, il est stipulé dès le départ qu’il n’y a pas de solution miracle. Aujourd’hui, on parle beaucoup des carburants durables (les SAF, qui peuvent être issus de biocarburants ou obtenus à partir d’hydrogène et de CO2). Ils sont disponibles sous forme de mélange à 50 % et passeront à 100 % à la fin de la décennie. Mais leur part ne sera que de 6 % en Europe en 2030 et de 10 % en Grande-Bretagne.
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