Le ministre algérien de l’énergie et le secrétaire d’État allemand à l’économie et à la protection du climat ont annoncé le renforcement de leur coopération dans le cadre de la transformation et de l’extension de l’actuel gazoduc qui relie les deux pays. A terme, celui-ci sera transformé en pipeline de transport d’hydrogène entre les deux pays.
L’Algérie souhaite devenir un producteur majeur d’hydrogène vert et poursuit sa stratégie pour y parvenir. Après avoir lancé deux grands appels d’offres pour la production d’hydrogène vert à partir de fermes solaires géantes installées dans le désert du Sahara ; le gouvernement algérien s’attelle au développement des infrastructures pour l’acheminer vers l’Europe.
Producteur important de gaz pour le Vieux-Continent, l’Algérie espère à terme fournir jusqu’à un dixième de la demande européenne en hydrogène vert. Au regard des besoins formulés, il sait que l’objectif est largement atteignable, sous réserve de disposer des « bons tuyaux ».
En nouant un premier partenariat officiel avec l’Allemagne, qui prévoit d’importer 70 % de ses besoins en hydrogène et qui vient de rejoindre le projet H2med, le gouvernement algérien sait qu’il trouvera déjà là un débouché rapide pour ses futures productions. De plus, la multiplication des projets de pipelines, qui permettront de mailler l’Union Européenne, lui assurent, à terme, la volumétrie en cohérence avec ses objectifs.
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